Leipzig et Lyon: un cursus universitaire binational au fil du temps

Perspectives nouvelles dans la Formation de professeurs d’allemand et de français

Leipzig und Lyon: ein binationaler Studiengang im Wandel der Zeit. Neue Perspektiven in der Lehrerausbildung Französisch-Deutsch

Christiane Neveling und Jacques Poumet

Zwischen den Universitäten Lyon 2 und Leipzig mit ihren wissenschaftlichen Einrichtungen für Romanistik und Germanistik besteht seit über 40 Jahren eine enge Kooperation. Ihr Herzstück ist ein Integrierter Studiengang (IS), der deutsche wie französische Studierende dank eines gemeinsam konzipierten Studiums zum Lehramtsabschluss in den Fächern Deutsch und Französisch in Frankreich und Deutschland führt. Die stets im Wandel befindlichen nationalen bzw. regionalen Ausbildungsstrukturen und -ziele haben immer Auswirkungen auf den IS gehabt. Zwar hat er sich als letzter der deutsch-französischen gymnasialen Lehramtsstudiengänge mit doppeltem Abschluss gehalten (der zuletzt immatrikulierte Jahrgang schließt 2017 ab), doch konnte 2014/15 und 2015/16 nicht neu immatrikuliert werden: Das Studienprogramm hatte keine rechtsgültige Basis mehr, denn in Sachsen und in Frankreich wurden zeitgleich Bildungsreformen durchgeführt: ein neues Staatsexamen für das Höhere Lehramt an Gymnasien und die Mastérisation des concours (CAPES) im Rahmen des Masters PCL (Professeurs des collèges et des lycées), später MEEF (Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation). Die Veränderungen der Basisdokumente in beiden Ländern sind so grundlegend, dass keine Modifizierung des bestehenden Studiengangs möglich war und ein gänzlich neuer konzipiert werden musste. Dieser umfasst erstmal die schulpraktische Ausbildung in beiden Ländern und führt somit zur vollständigen Lehrerausbildung. Damit entspricht er der Internationalisierungsstrategie der Lehrerbildung der HRK, des Sächsischen Staatsministeriums für Kultus, des Ministère de l’Education nationale (vgl. das Arrêté du 22 août 2014 fixant les modalités de stage, d’évaluation et de titularisation de certains personnels enseignants et d’éducation de l’enseignement du second degré stagiaires)) und der Deutsch-Französischen Hochschule (Fazit ihrer Tagung zur Lehrerbildung in Mainz im November 2014). Der vorliegende Beitrag zeichnet die Geschichte des Studiengangs Deutsch-Französisch der Universitäten Leipzig-Lyon 2 nach und stellt das Konzept des neuen Studiengangs vor, der 2016/17 einsetzen soll.

Les débuts – Die Anfänge

Les relations entre l’Université Lumière-Lyon 2 et l’Université Karl-Marx de Leipzig ont fait l’objet d’un accord de coopération bilatéral signé en 1974, après l’entrée en vigueur du traité fondamental entre la RDA et la RFA. Les accords de ce type signés à l’époque avec plusieurs universités françaises portaient sur l’échange d’enseignants-chercheurs et sur l’échange de publications et de littérature scientifique. Ils permettaient à la RDA, sur la base de la réciprocité, d’envoyer des enseignants-chercheurs en France sans qu’il lui en coûte de précieuses devises. Un échange d’étudiants n’était pas envisageable dans ce cadre, mais les quinze années pendant lesquelles a fonctionné cette convention ont permis d’établir des relations suivies entre les germanistes et les romanistes des deux Universités. L’échange instauré par cet accord a été inauguré par Mme Sabine Bastian, romaniste de Leipzig, qui sera plus tard l’une des chevilles ouvrières du cursus intégré. Par ailleurs, un jumelage entre les villes de Lyon et de Leipzig existe depuis 1981.

Après la chute du mur – Nach der Wende

Après 1990, l’ensemble des accords internationaux de l’Université de Leipzig est soumis à un réexamen. L’accord avec l’Université Lyon 2 est confirmé, et signé sous une nouvelle forme en 1992. Dans l’intervalle, les services culturels de l’ambassade de France font connaître aux Universités des nouveaux Länder l’existence du Collège franco-allemand pour l’enseignement supérieur (CFAES) et de son pendant allemand le Deutsch-Französisches Hochschulkolleg (DFHK), créés en 1988 pour promouvoir les doubles diplômes entre la France et l’Allemagne. Désireuse de prendre toute sa place dans les réseaux internationaux, l’Université de Leipzig se tourne rapidement vers l’Université partenaire de Lyon 2, un projet est élaboré en collaboration avec Mmes Sabine Bastian (romaniste) et Antonia Opitz (germaniste), et le nouveau cursus est ouvert en 1995–96.

Le cursus recrute à la fin de la deuxième année d’études universitaires (qui est alors l’année du DEUG et de la Zwischenprüfung) et se déroule en trois ans. Il conduit tous les étudiants à acquérir à Lyon une double maîtrise en allemand et lettres modernes. A Leipzig, les étudiants français acquièrent les prérequis du Staatsexamen, c’est à dire l’ensemble des « Scheine » nécessaires pour se présenter au Staatsexamen en allemand et en français. Dans cette phase préparatoire, le règlement officiel du cursus publié par l’Université de Leipzig (1998) stipule que le Staatsexamen est l’objectif final du cursus pour tous les participants, mais l’accès des étudiants français aux sciences de l’éducation ne se met que progressivement en place. Dès cette époque cependant, deux unités d’enseignement de la licence de sciences de l’éducation existant à Lyon 2 sont proposées en équivalence des enseignements correspondants de Leipzig.

Le caractère bi-disciplinaire des études en Allemagne conviendra particulièrement aux élèves issus des classes préparatoires littéraires, qui intègrent l’Université avec une solide expérience de la pluridisciplinarité et sont désireux de ne pas se restreindre à une seule discipline. Pour tous les étudiants, le développement plus important de certains aspects disciplinaires dans l’un et l’autre pays conduit à dédoubler la troisième année de licence, qui est étalée sur deux ans. Pendant ces premières années, la partie orientale de l’Allemagne avait pour les étudiants français l’attrait de l’inconnu. Mais beaucoup restaient sensibles à l’image encore répandue d’une ex-RDA xénophobe et délabrée, et les responsables de programme devaient s’employer à dissiper certaines craintes. En règle générale, les bonnes conditions de logement offertes en cité universitaire et l’encadrement étroit assuré par les collègues de Leipzig ont eu raison de ces appréhensions.

Les diplômes communs sous l’égide de l’Université Franco-Allemande (UFA) – Gemeinsame Abschlüsse unter dem Dach der Deutsch-Französischen Hochschule (DFH)

L’Université franco-allemande succède au CFAES et le cursus est intégré dans l’UFA dès la fondation de celle-ci, il entre en phase probatoire en 2001, puis en phase établie en 2005. Ce nouveau cadre fait vite apparaître la nécessité de conduire tous les étudiants à un double diplôme incluant le Staatsexamen, diplôme terminal allemand défini par le règlement des études. La durée du cursus est portée à quatre ans, les sciences de l’éducation en font désormais partie intégrante pour tous, et le système des équivalences est élargi dans ce domaine : le parcours prévoit dès 2001 que les enseignements de sciences de l’éducation de Lyon 2 pourront donner l’équivalence de quatre enseignements obligatoires de premier et de second cycle à Leipzig. Après une période d’essai, le cursus est formalisé par une convention signée par les deux Présidents d’Université en 2004. Le double diplôme est, du côté français, un double master recherche en études allemandes et en langue et littérature françaises, et du côté allemand un Staatsexamen en études allemandes et en études françaises. Il y a donc du côté français deux diplômes terminaux monodisciplinaires, et du côté allemand un diplôme terminal bi-disciplinaire. Une grille d’équivalence détaillée met en correspondance tous les enseignements obligatoires à Lyon et à Leipzig dans les deux spécialités, y compris la didactique. Dans chaque discipline, les étudiants suivent environ 50% des enseignements dans leur université d’origine, et les 50% restants dans l’autre Université. Un seul et même mémoire, portant sur un sujet franco-allemand et codirigé par un enseignant allemand et un enseignant français, est reconnu à la fois comme mémoire de master à Lyon et comme Wissenschaftliche Abschlussarbeit pour le Staatsexamen à Leipzig.

La même année, les négociations menées avec le Ministère de l’éducation et de la culture du Land de Saxe avec le soutien du Schulamt de Leipzig aboutissent à une « première » : deux épreuves écrites d’examen passées à Lyon 2 sont reconnues comme épreuves écrites du premier Staatsexamen allemand. Les enseignants de Lyon 2 ont pour ces épreuves la qualité d’examinateur du Staatsexamen (« Prüfer »), les notes qu’ils attribuent dans le système français sont converties en notes allemandes selon la grille établie par la KMK (Conférence des Ministres de la culture des Länder), sous le contrôle du Schulamt de Leipzig auquel les copies d’examen sont envoyées. Inversement, une partie des épreuves du Staatsexamen est validée comme note de master à Lyon. Dans la pratique, ces dispositions novatrices ne seront appliquées que pour les épreuves d’allemand/Germanistik, mais elles constituent une percée juridique en même temps qu’un allègement sensible de la charge de travail des candidats.

Les premiers responsables de programme (S. Bastian, J. Poumet), assistés chacun dans leur Université par un collègue de l’autre discipline (G. Yos, J.-Y. Debreuille, puis M.-O. Thirouin), ont passé progressivement le relais à l’équipe actuelle (R. Zschachlitz, C. Neveling, Ph. Wahl et B. Siebenhaar) qui pilote la barque entre les nouveaux écueils de la réforme du Capes (Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré), du Master et du retour au Staatsexamen en Saxe.

Une nouvelle maquette commune dans le cadre de la réforme de Bologne – Eine neue Maquette nach der Bologna-Reform

Mit dem Bologna-Prozess wurden die Abschlüsse Europas auf formaler Ebene einander angeglichen (Licence/M1+ M2 in Frankreich, etwas später BA/MA in Deutschland, wobei das Staatsexamen durch den Master of education ersetzt wurde), und auch auf inhaltlicher Ebene konnten relativ passgenau Kompromisse und Äquivalenzen zwischen den Ausbildungsordnungen Frankreichs und Sachsens gefunden werden. Es gelang, die drei Studiengänge Deutsch-Französisch Lehramt an Gymnasien, PCL Allemand und PCL Lettres modernes zusammen zu führen. Für die französische Seite mit der Tradition des Ein-Fach-Lehrers bestand dabei von jeher die Besonderheit, zwei Studiengänge zu integrieren. Dies konnte in Lyon dadurch umgesetzt werden, dass die Studierenden formal in Lettres modernes und in Allemand in den Master recherche eingeschrieben waren; dieser kleine Kunstgriff war später mit der Einführung des MEEF nicht mehr möglich.

Der BA war nach dem Prinzip des BA 3+1 um ein Jahr (das jeweilige Auslandsjahr) verlängert. Die Jahrgänge liefen gekreuzt, d.h. die französische Kohorte studierte das erste Auslandsjahr in Leipzig und die deutsche zeitgleich zuerst in Lyon. Hingegen ließen wir die Studierenden im MA gleichlaufen, was den Vorteil des gemeinsamen akademischen, sprachlichen und kulturellen Lernens hatte. Im ersten MA-Jahr (M1) waren alle in Leipzig, im M2 alle in Lyon. Letzteres war nötig, um denjenigen, die im Folgejahr (oder bei besonderem Fleiß im gleichen Jahr) den Capes ablegen wollten, die nötige Vorbereitung zukommen zu lassen. Die MA-Arbeit wurde von einem Kollegen/in in Leipzig und einem/einer in Lyon betreut, wobei die Wahl auch in Lyon zwischen beiden Fächern bestand und das jeweils andere département die Arbeit anerkannte. Praktischerweise war sie formal im Leipziger Sommersemester und im Lyoner Wintersemester angesiedelt.

Die seit der mastérisation des Capes in den MA integrierten Capes-Kurse verschafften uns für Leipzig eine breite Äquivalenzbasis. Umgekehrt boten die vielen bildungswissenschaftlichen und fachdidaktischen Module (40 ECTS) einschließlich der beiden Schulpraktika in Französisch viele Möglichkeiten der Anrechnungen in Lyon, denn mit der mastérisation hatten auch in Frankreich die Bildungswissenschaften und Fachdidaktiken Einzug ins Studium gehalten.

Ein Kompromiss, den die französische Seite verschmerzen musste, war eine unüberwindbare Ungleichheit: Den deutschen Studierenden konnte der Leipziger BA und die Lyoner licence verliehen werden, den Franzosen aber nur die licence. Hierfür gab es zwei Gründe: Erstens konnten die französischen Studierenden in dem einen Leipziger Jahr das überaus intensive Studium der Bildungswissenschaften (30 ECTS), das die Deutschen in der Regel bereits vor dem Eintritt in den IS absolviert hatten, nicht leisten. Den Zugang zum Leipziger MA erhielten sie ohne BA-Abschluss durch einen Kunstgriff: die Anerkennung der licence als ausländischer Abschluss. Der zweite Grund war die fehlende BA-Arbeit in Leipzig, denn in diesen “Slot” musste der Workload für den von uns so genannten “Brückenkurs” fallen. Dieser umfasste die drei wichtigsten BiWi-Veranstaltungen des BA und verhalf den französischen Studierenden zu der notwendigen inhaltlichen Vorbereitung auf die beiden BiWi-Module im MA. Die französichen MA-Studierenden haben diese beiden BiWi-Module stets (sehr) gut bewältigt, was für diese Lösung sprach, die letztlich den IS überhaupt am Leben gehalten hatte.

Eine Crux bestand in der Anerkennung von Pädagogik- und Didaktik-Kursen aus Lyon für die Leipziger Bildungswissenschaften: Zwar sah die französische Lehrerausbildung zu diesem Zeitpunkt bereits Kurse in sciences de l’éducation vor, was auf den ersten Blick für die Möglichkeit einer breiten Anerkennung sprach. Da aber diese Kurse erst im MA lagen, waren ihre Inhalte aufgrund ihrer zwingend einführenden Natur in Leipzig bereits im BA vermittelt worden und für eine Leipziger MA-Anerkennung nicht tauglich. Somit konnte in Leipzig schlussendlich nur ein Schulpraktikum und kein Kurs anerkannt werden, und die Studierenden mussten die regulären zwei BiWi-Module im MA in Leipzig absolvieren. Umgekehrt konnten indes viele Leipziger BiWi-Kurse in Lyon anerkannt werden.

In den Integrierten Studiengang fanden zu der Zeit, in der in beiden Ländern das BA-/MA-System bestand (welches in Lyon freilich fortbesteht, in Leipzig aktuell durch das Neue Staatsexamen abgelöst wird), zwischen 2008 und 2013 Immatrikulationen statt, und 2017 schließt der letzte Jahrgang regulär ab. Diese Maquette1 führt zu einem dreifachen Master: den Master MEEF Lettres modernes, den Master MEEF Allemand und den MA Lehramt Deutsch-Französisch. Daran schließt sich die zweite Phase der Lehrerausbildung an, entweder ein Referendariat oder ein Capes im Fach Lettres modernes oder im Fach Allemand. Einige besonders fleißige Studierende haben bereits während ihres M2-Jahres in Lyon den Capes oder die Agrégation vorbereitet und bestanden. Das Fach Allemand war dabei bevorzugt, aber einige französische Studierende bestanden auch im Fach Lettres modernes. Andere wiederum konzentrierten sich auf ihre MA-Arbeit, die nicht wenige aktuell zu einer Dissertation ausbauen. Die schulpraktische Ausbildungsphase lag in den bisherigen Ausbildungskonzepten also außerhalb des universitären Studiengangs. Das ändert sich in der Neukonzeption.

Retour au Staatsexamen et création des masters MEEF – Rückkehr zum Staatsexamen und die Schaffung des Master MEEF

Diese beiden zugleich verabschiedeten Reformen stellten uns vor besondere Herausforderungen, denn die neuen Lehrerausbildungssysteme in Frankreich und Deutschland haben sich, insbesondere durch die weitere Zunahme pädagogischer und didaktischer Anteile im französischen Curriculum, zwar inhaltlich einander angenähert. Sie sind aber gerade dadurch sowie durch das Korsett von ECTS und Workload so komplex geworden, dass ihre Überführung in eine gemeinsame Maquette eine gehörige Portion Zeit und interkulturelles Verständnis, gute Ideen und Detailgeschick sowie einen ungebremsten Wunsch nach der Fortsetzung dieses mittlerweile 20 Jahre alten Integrieterten Studiengangs erforderte. Der Optimismus ist derzeit noch verhalten, denn die administrativen Etappen an beiden Universitäten und dem Schulamt/rectorat sind noch nicht gänzlich durchlaufen und die Genehmigung der DFH noch nicht erteilt. Insofern haben die folgenden Ausführungen noch Vorschlagscharakter.

Structure du cursus – Aufbau des Studiengangs

Der Integrierte Studiengang beginnt weiterhin nach zwei Jahren des regulären Studiums. Auf deutscher Seite hat man Deutsch-Französisch Lehramt – idealerweise in Leipzig oder an einer anderen deutsch(sprachig)en Universität – belegt. Auf französischer Seite hat man idealerweise die neu eingeführte Option Licence bidisciplinaire mit Schwerpunktsprache Deutsch im Rahmen von Lettres modernes in Lyon studiert oder aber die Classes Préparatoires mit Schwerpunktsprache Allemand absolviert. In der BA-/MA-Maquette war das fast vollumfängliche Studium zweier Studiengänge (Lettres modernes und Allemand) Zugangsvoraussetzung, während die neue Option der Licence nun genau auf den IS zugeschnitten ist. Um ein möglichst breites gemeinsames sprachliches, akademisches und interkulturelles Lernen zu befördern, durchlaufen die Jahrgänge in derselben Kohorte die folgenden Stationen:

image

Studienverlauf

Auf das erste Jahr in Leipzig, in dem Deutsch, Französisch, Didaktiken und BiWi besucht werden, folgen zwei Jahre in Lyon. Im Licence-Jahr liegen nur die fachwissenschaftlichen Disziplinen, erst im M1 kommen die Didaktiken und die Erziehungswissenschaften hinzu. Im M1 findet eine Trennung der Fächer statt: Entweder wählen die Studierenden den Schwerpunkt Allemand oder den Schwerpunkt Lettres modernes und absolvieren den entsprechenden Master 1 und den Capes in einem der beiden Fächer. Mit dieser Lösung haben wir nicht nur das französische IS-Studium verschlankt, das zuvor zu einem Doppelabschluss im Master recherche Lettres modernes und im Master recherche Allemand geführt hatte. Wir haben neuerdings aber dem Prinzip des französischen Ein-Fach-Lehrers Rechnung getragen, demzufolge nur ein Masterabschluss und ein Capes Sinn ergeben. Um den Leipziger Anforderungen für das Erste Staatsexamen in beiden Fächern gerecht zu werden, wird in Lyon zusätzlich zu der gewählten Option in geringerem Umfang das andere Fach studiert. Mögliche Einwände, der Capes könnte bei zusätzlichen Studienverpflichtungen nicht leistbar sein, entkräften diejenigen IS-Studierenden, die bereits erfolgreich Capes- oder Agrégation-Prüfungen durchlaufen haben.

Durch den bestandenen Capes erhalten die Studierenden nach dem Erwerb des Leipziger Ersten Staatsexamens Zugang zum Master 2 und dem stage en responsabilité, d.h. der unterrichtspraktischen Ausbildung, die nach Bestehen entsprechender Prüfungen zum Status des professeur titulaire führt. Die Bezahlung wird in diesem Jahr im Rahmen des Beamtenstatus‘, den auch Deutsche annehmen können, durch den französischen Staat gesichert. Die wissenschaftliche Abschlussarbeit wird entweder von Hochschullehrer/innen beider Universitäten gemeinsam betreut oder vollständig wechselseitig anerkannt. Legen Kandidat/innen den Capes nicht ab oder fallen durch, können sie ihn entweder wiederholen oder sich den M2 mit einer gesonderten Einschreibung (parcours 2) anerkennen lassen und direkt nach dem Ersten Staatsexamen das Referendariat beginnen. Auf diese Weise kann das französische Studium und damit der IS auch ohne Capes abgeschlossen werden. Das Studium verkürzt sich dann zwar um das M2-Jahr, aber umgekehrt entfällt der Vorteil des unten beschriebenen verkürzten Referendariats.

Herausforderungen bei der Konzeption der Maquette – Défis à relever pour la conception de la maquette

Die Konzeption der Maquette war schwierig und langwierig. Die erste Herausforderung bestand im strukturell unterschiedlichen Aufbau der regulären Basiscurricula. So hat etwa Leipzig vom 5. Semester an fachwissenschaftliche, fachdidaktische und bildungswissenschaftliche Veranstaltungen einschließlich fünf progressiv angelegter Praktika (Schulpraktische Studien I-V), und 40 der 45 ECTS der Bildungswissenschaften werden vor Beginn des IS absolviert. In Frankreich hingegen beginnt die Lehre der Didaktik und Pädagogik erst im M1, was gegenseitige Anerkennungen erschwert. Im M1 ist zugleich der Capes mit seinem Gewicht der Zugangsvoraussetzung für den M2 angesiedelt, und der M2 weist mit seinem großen unterrichtspraktischen Anteil eine völlig andere Struktur auf als das letzte deutsche Studienjahr mit einem Semester aus Kursen und einem reinen Prüfungssemester.

Eine große Herausforderung war schließlich der Umstand, dass in Frankreich nun erstmals die schulpraktische Ausbildung im Studium verankert ist und damit auch zwingend Teil des IS wurde, während in Deutschland das traditionsreiche Referendariat (momentan ist in den sächsischen Dokumenten das Synonym ‚Vorbereitungsdienst‘ verankert) außerhalb des Studiums angesiedelt ist und einem anderen Ministerium untersteht als die Universität. All diese Hürden konnten wir zwar noch nicht abschließend nehmen, weil die staatlichen Stellen auf eine für die Internationalisierung notwendige Flexibilität noch nicht eingestellt sind. Aber es ist uns zumindest gelungen, eine studierbare und innovative Maquette vorzulegen.

Die Abbildung der Maquette ist aufgrund ihrer vielen Details an dieser Stelle zu komplex. Sie enthält in Form von drei Säulen alle Module bzw. Kurse in den Fächern Französisch/Lettres modernes, Deutsch/Allemand und Bildungswissenschaften/Didaktiken/Sciences de l’éducation et didactiques, die im Studiengang belegt werden sollen. Jedem einzelnen Modul bzw. Kurs sind Titel, Workload, Prüfungsleistung und ggf. die Anerkennung der jeweils anderen Universität hinzugefügt.

Die lange Erfahrung hat gezeigt, dass deutsche und französische Studierende aufgrund ihrer unterschiedlichen fachlichen Vorbildung etwas andere Bedürfnisse auf dem Weg zu demselben Ziel haben. Zum Beispiel haben diejenigen französischen Studierenden, die aus den Classes Préparatoires nach Leipzig kommen, zwar eine hohes Lern- und Arbeitspotential, aber noch keine wissenschaftlichen Vorkenntnisse und benötigen daher entsprechende Einführungskurse. Fast alle Kurse entstammen also den regulären Curricula der Basisstudiengänge, nur jeweils einen explizit IS-spezifischen Kurs haben wir aufgrund seiner Bedeutung für die Lernprozesse im jeweils ersten Semester des Partnerland neu konzipiert: Einführung in die akademischen Textsorten (dissertation und commentaire de texte in Lyon, Hausarbeiten, Präsentationen und Projektarbeit in Leipzig) und interkulturelle Bewusstmachung und Lernprozesse. Ein Fortschritt ist im Vergleich zum BA-/MA-System, in dem nur Leipziger BiWi-Kurse in Lyon anerkannt werden konnten, die Tatsache, dass nun beidseitig die didaktischen und bildungswissenschaftlichen Veranstaltungen ungefähr hälftig aus Lyon anerkannt werden können.

Die Maquette ist nicht nur wegen der detaillierten Beschreibungen auf den ersten Blick nicht unmittelbar verständlich, sondern auch deswegen, weil sie vier Varianten mit leicht unterschiedlichen Studienverläufen abbildet. Diese tragen den unterschiedlichen sprachlichen und fachlichen Voraussetzungen deutscher und französischer Studierender einerseits und der Schwerpunktwahl andererseits Rechnung:

  1. Schwerpunkt Französisch/Option Lettres modernes für deutsche Studierende

  2. Schwerpunkt Französisch/Option Lettres modernes für französische Studierende

  3. Schwerpunkt Deutsch/Option Allemand für deutsche Studierende

  4. Schwerpunkt Deutsch/Option Allemand für französische Studierende.

Les formations pratiques binationales des enseignants – Die binationalen Schulpraktischen Ausbildungen2

Das Referendariat ist formal kein Teil des Integrierten Studiengangs, es hat jedoch dadurch eine integrale Bedeutung erhalten, dass das französische stage Teil des Studiums und damit des IS ist und dass wir eine Anrechenbarkeit für das Referendariat entwickeln mussten. Aus der Not eine Tugend gemacht, erscheint es sinnvoll und naheliegend, das M2-stage auf das (ab 2017 geltende) 18-monatige Referendariat anzurechnen und dieses dadurch zu verkürzen. Im deutschen zweiten Teil des Referendariats wird sichergestellt, dass deutsches Schulrecht und das zweite Fach (also je nach Schwerpunktwahl entweder Deutsch als Muttersprache oder Französisch als Fremdsprache, was in Lyon umgekehrt unterrichtet wird) nachgewiesen werden.

Das Sächsische Kultusministerium hat eine Anrechnung des stage en responsabilité und eine potentielle Aufnahme ins Referendariat mit Nachdruck befürwortet und verweist auf Regelungen, nach denen ausländische Abschlüsse in allen Bundesländern für die schulpraktische Ausbildung (teilweise) nutzbar gemacht werden können. Rechtlich gesehen stehen für die Referendariatsausbildung zwei Varianten zur Verfügung, aus denen die Kandidat/innen eine auswählen können:

1. Die Kandidat/innen treten in das für sie auf 12 Monate verkürzte sächsische Referendariat ein, sie werden in die reguläre Ausbildung eingetaktet, weswegen eine weitere Reduktion etwa auf neun Monate nicht möglich wäre. Sie stehen mit dem Land Sachsen in einem öffentlich-rechtlichen Anstellungsverhältnis und erwerben das Zweite Staatsexamen in den Fächern Deutsch und Französisch. Das Zweite Staatsexamen wird in allen Bundesländern anerkannt.

2. Die Kandidat/innen lassen sich ihren französischen MA MEEF, der sie zur Ausübung des Lehrberufs in Frankreich berechtigt, anerkennen. Sie werden nach dem ‚Befähigungsanerkennungsgesetz‘ vom Land Sachsen in einem privat-rechtlichen Vertragsverhältnis befristet eingestellt, unterrichten in dem Fach ihres Abschlusses eine gewisse Stundenzahl und nehmen zusätzlich an einem sogenannten ‚Anpassungslehrgang‘ in ihrem Zweitfach teil. Anders als im ersten Fall erhalten sie allerdings kein Zweites Staatsexamen, sondern einen Bescheid mit einer Anerkennung über die Gleichwertigkeit ihres französischen Abschlusses mit dem Zweiten Staatsexamen. Hiermit können sie ebenso wie alle anderen Absolventen unterrichten und erhalten dassebe Gehalt.

In Frankreich sind die Disziplinen pédagogie und didactique/méthodologie seit 1990 in Lehrerbildungszentren angesiedelt, zuerst den IUFM (Instituts Universitaires de Formation des Maîtres) und seit 2013 in den ESPE (Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation), die Lehrkräfte für den Primar- und den Sekundarbereich ausbilden. Die ESPE Lyon ist formal an die Université Lyon 1 angegliedert und ist für alle drei Lyoner Universitäten mit Lehrerausbildung zuständig, u.a. die Université Lyon 2. Die Ausbilder/innen an der ESPE sind Erziehungswissenschaftler/innen, besonders ausgewiesene Lehrer/innen (praticiens de terrain/Lehrerabordnungen) und Fachwissenschaftler/innen, in unserem Fall also aus den Bereichen Lettres modernes und Allemand. Das M2-Jahr verbringen die Studierenden als fonctionnaires stagiaires zur Hälfte an der Schule (halbes Deputat Unterricht von 9 Stunden), zur anderen Hälfte mit eigenen Lehrveranstaltungen u.a. in Pädagogik, Didaktik und Methodik. Die stagiaires erhalten als sog. professeurs en alternance die volle Bezahlung eines Lehrergehalts. Sie haben zwei tuteurs, einen von Seiten des rectorat (Schulamt) und einen von der ESPE oder den Fachwissenschaften, und schließen ihre Ausbildung durch Bestehen der inspections/Lehrproben mit dem Titel professeur titulaire ab.

Durch die Integration dieser beiden Ausbildungskomponenten in eine binationale Schulpraktische Ausbildung gewinnt der IS – so unsere Hoffnung – an Attraktivität für deutsche wie französische Studierende, da diese nicht nur einen Teil ihres Referendariats auf bezahlter Basis im jeweils anderen Land absolvieren können, sondern auch und vor allem einen enormen sprachlichen, kulturellen und akademischen Lernzuwachs erfahren. Bislang profitieren die deutschen Studierenden eher von dieser Integration, umgekehrt sollte perspektivisch ebenfalls das sächische Referendariat als M2 in Lyon (teilweise) anerkannt werden, was nach dem Arrêté du 22 août 2014 leichter als zuvor realisierbar sein dürfte. Möglicherweise lässt sich das rectorat de l‘Académie hierzu eher bewegen, wenn die binationale Ausbildung eine Weile lang erfolgreich läuft.

Le rôle de l’UFA – Die Rolle der DFH

L’ancien cursus est soutenu depuis 13 ans par l’UFA. Cette Université „virtuelle“, construite sur le modèle original d’un réseau de coopérations bi- ou trilatérales entre Universités françaises et allemandes (Accord de Weimar), a contribué de façon décisive à l’établissement de ce cursus dans la durée, grâce aux aides à la mobilité accordées aux étudiants et aux crédits de fonctionnement attribués aux partenaires de la coopération. Mais au-delà de cette contribution financière, L’UFA est également source d’idées nouvelles, car ses membres sont autant de porteurs d’innovation et de motivation, et jouent un rôle moteur dans le travail interculturel.

Au-delà du cursus intégré – Über den Integrierten Studiengang hinaus

Le cursus s’adresse à des étudiants attirés par la culture allemande ou française, désireux de s’immerger pendant deux ou trois ans dans la vie quotidienne allemande ou française, de se confronter à un niveau d’exigence élevé, et de transmettre ensuite cette expérience à leurs élèves. Pour participer à ce cursus, les étudiants doivent avoir une (très) bonne connaissance de la langue allemande ou française, être curieux de découvrir la vie universitaire en Allemagne ou en France, être prêts à faire l’effort de surmonter les malentendus et les obstacles de toutes sortes qui peuvent se présenter, et bien sûr faire preuve de motivation pour le métier d’enseignant.

Les diplômés de ce cursus acquièrent pendant leurs études des compétences linguistiques et disciplinaires approfondies, et une compétence interculturelle de haut niveau qui leur ouvrent de nouveaux champs d’activité: outre l’enseignement de l’allemand et du français, ils ont une vocation particulière à intervenir en classes bilingues, et remplissent les meilleures conditions pour participer à la mobilité européenne des enseignants telle qu’elle peut être envisagée. La durée du cursus est supérieure d’un an ou deux à celle des études ordinaires, mais le temps investi représente un gain considérable en matière de formation et d’expérience, qui dépasse de loin ce que peut offrir un séjour classique d’un ou deux semestres d’études à l’étranger.

Le double diplôme ouvre des possibilités d’emploi aux contours souples dans le métier d’enseignant en Allemagne et en France et, par le jeu des équivalences, dans d’autres pays germanophones et francophones. L’insertion professionnelle des diplômés du cursus fait l’objet d’un suivi régulier. Les flux sont relativement modestes, mais les résultats confirment que la formation contribue à une meilleure perméabilité entre les systèmes éducatifs français et allemand: sur les 55 titulaires du double diplôme, 10 Françaises ont choisi d’enseigner en Allemagne et ont obtenu un poste d’enseignante stagiaire dans différents Länder pour être ensuite titularisées dans un lycée allemand. 5 diplômé(e)s allemand(e)s ont choisi de passer le Capes et d’être titularisé(e)s en France, d’autres ont obtenu grâce à leur formation des postes requérant une qualification particulière en Allemagne ou dans des pays tiers. Les diplômés français qui ont choisi de passer les concours de recrutement se partagent en nombre égal entre le Capes ou l’agrégation de lettres modernes et le Capes ou l’agrégation d’allemand. Cinq diplômés ont poursuivi leur cursus universitaire en préparant une thèse.

Da die Integrierten Studiengänge der DFH in besonderer Weise die sprachliche und interkuturelle Kompetenz der Studierenden schulen, sind sie prädestiniert für die Entwicklung einer „europäischen Kompetenz“, wie sie Olivier Mentz – Leiter des erfolgreichen Integrierten Studiengangs Freiburg–Mulhouse, in dem Grundschulehrer beidseits der Grenze bishin zum Zweiten Staatsexamen ausgebildet werden – in seinem Plädoyer für Europa darstellt. Wir hegen die Hoffnung, dass von den fünf präzisierten Bereichen der „europäischen Kompetenz“ (2011:77ff), insbesondere das savoir-être transculturel et littéracité culturelle und die identité européenne als wohl am schwierigsten zu erreichende Kompetenzen durch unseren Studiengang bestmöglich gefördert werden.

Literatur

Mentz, Olivier. „Ohne geht es nicht! Argumente für eine europäische Dimension in der Lehrerbildung“, 54–88. In Europa – Einsichten und Ausblicke: Europa lernen. Perspektiven für eine Didaktik europäischer Kulturstudien. Hrsg. von Olivier Mentz und Aleksandra Surdeko. Berlin: LIT Verlag, 2011.

Staatsministerin für Kultus. Lehramtsprüfungsordnung I – LAPO I vom 29. August 2012 (SächsGVBl. S. 467). Verordnung des Sächsischen Staatsministeriums für Kultus über die Erste Staatsprüfung für Lehrämter an Schulen im Freistaat Sachsen. 2012.
www.revosax.sachsen.de/vorschrift/12561-Lehramtspruefungsordnung_I

Staatsministerin für Kultus. Lehramtsprüfungsordnung II vom 16. Dezember 2013 (SächsGVBl. S. 948), die durch Artikel 24 der Verordnung vom 16. September 2014 (SächsGVBl. S. 530) geändert worden ist. 2013.
www.revosax.sachsen.de/vorschrift/13867-Lehramtspruefungsordnung_II

Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Journal Officiel de la République Française. Décrets, arrêtés, circulaires. Textes généraux. Arrêté du 26 août 2014 fixant les modalités de stage, d’évaluation et de titularisation de certains personnels enseignants et d’éducation de l’enseignement du second degré stagiaires. 2014.

Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Guide d’Accompagnement des professeurs stagiaires. Académie de Lyon – Année scolaire 2014/15. 17 juin 2014.

Regierung der Bundesrepublik Deutschland/Regierung der Französischen Republik. Accord de Weimar relatif à la création de l’Université Franco-Allemande = Weimarer Abkommen über die Gründung einer Deutsch-Französischen Hochschule. 1997. http://www.dfh-ufa.org/ueber-die-dfh/weimarer-abkommen/


  1. In den vielen Stunden, die wir mit dem Erstellen immer neuer Fassungen der maquettes verbrachten, fanden wir kein geeignetes deutsches Wort, das dem im Französischen so treffenden Begriff entspricht. Curriculum, Studienprogramm, Studienverlauf, Studienverlaufsplan sind nicht oder nicht ganz treffend und/oder bereits anderweitig konzeptuell belegt. Daher haben wir das französische Wort mit Großschreibung im Deutschen übernommen und verwenden es als Fachterminus für unseren bikulturellen akademischen Kontext. (Gemeint sind hier offensichtich nicht die Bedeutungen ‚Entwurf‘, ‚Modell‘, ‚Skizze‘ u.ä. im architektonischen bzw. künstlerischen Sinne.)

  2. Ich danke meinen Kolleg/innen Phillipe Wahl, Beat Siebenhaar, Ralf Zschachlitz, Véronique Boulhol und Anatoli Rakhkochkine für die zahlreichen und hilfreichen Erklärungen zur französischen und deutschen Lehrerausbildung und für die Geduld bei der Erstellung der Maquette. Im Namen der Verantwortlichen des IS ist Jacques Poumet als Gründer des Studiengangs für seine stets hilfsbreite und verständnisvolle Unterstützung in allen Belangen zu danken. Unter anderem unternimmt er die mühevolle Arbeit, die Absolvent/innen in einer Alumniliste zusammen zuführen und damit den Integrierten Studiengang historisch zu dokumentieren. C.N.





Copyright (c) 2016 Christiane Neveling, Jacques Poumet

Creative-Commons-Lizenz
Dieses Werk steht unter der Lizenz Creative Commons Namensnennung 4.0 International.